Le bardage est la solution privilégiée pour la finition des façades de maisons ou d’extensions en ossature bois, mais elle est tout aussi envisageable sur des constructions maçonnées.

Le bardage consiste à revêtir une façade avec un matériau qui peut être du bois, du zinc, ou du métal laqué pour ne citer que les principaux.

Le bardage est fixé mécaniquement contre la façade via une armature à base de bois ou de métal, en emprisonnant une lame d’air, un pare-pluie, et parfois un isolant thermique.

En France, les deux matériaux les plus utilisés pour le bardage sont le bois et les composites.

Le bois naturel confère à l’habitat qu’il habille une parfaite intégration à l’environnement. On utilise préférentiellement des essences de bois imputrescibles telles que le Western Red Cedar, le mélèze ou le Douglas. On trouve également, dans les entrées de gamme, des résineux tels que le sapin du Nord ou le pin maritime, qui ont subis un traitement autoclave classe 3, leur assurant une protection contre les champignons et les insectes, leur assurant ainsi stabilité et durabilité.

Si le bois reste brut et naturel, il se colorera sous l’effet des UV et prendra une teinte argentée, c’est ce qu’on appelle le phénomène de grisaillement. Si vous ne souhaitez pas que votre bardage subisse ce grisaillement naturel, il existe de nombreuses gammes de bardages bois peints chez les principaux fabricants tels que Silverwood et Finncolor.

Les teintes appliquées en usine ont une tenue exceptionnelle, une très bonne résistance aux chocs et aux éraflures, et sont garanties jusque 15 ans. L’argument de l’entretien souvent mis en avant par les détracteurs du bois n’est vraiment plus pertinent !

En outre, les bois peints en usine offrent une palette de couleurs quasiment illimitées, qui vous autoriseront des créations originales … dans la limite des règles d’urbanisme de votre commune, bien entendu !!

Une alternative au bois naturel reste les matériaux composites, qui offrent une très bonne stabilité, résistance et durabilité. On en trouve principalement deux types :

  • Les lames en fibres-ciments, qui sont constitués de cellulose, de ciments et de sables
  • Les lames en fibre de bois, qui sont fabriquées à partir de cellulose, de copeaux et/ou de sciure de bois, associés à une résine polymère.

Les composites n’ont cependant pas le charme authentique du bois naturel, et ne feront pas le bonheur des écologistes, puisqu’ils intègrent de nombreux adjuvants, résines et autres colles.

Après avoir passé en revue les matériaux eux-mêmes, il convient de s’attarder un peu sur la pose.

Il existe de nombreux types de pose de bardage.

L’orientation des lames tout d’abord : elle peut être horizontale, verticale, ou encore en oblique.

La jonction entre les lames, quant à elle, peut être :

  • A recouvrement (en clins)
  • A embrèvement
  • A couvre-joint
  • A claire-voie

pour ne citer que les principales méthodes.

Le choix de l’orientation des lames et du mode de pose répond avant tout à des critères esthétiques, et au style que l’on entend donner à la maison ; une pose verticale en claire-voie donnera un aspect résolument contemporain et urbain, là où une pose horizontale en clin dégagera un style beaucoup plus classique et campagnard.

Quelque soit le type de pose retenu, il conviendra toujours de ménager une bonne ventilation du bas vers le haut, via une lame d’air d’environ 20 mm (l’épaisseur des tasseaux), et on veillera à installer des grilles anti-rongeurs en bas comme en haut du bardage, pour éviter toute intrusion ! On n’oubliera pas non plus le film pare-pluie, indispensable pour assurer une bonne étanchéité du bâtiment.

Vous l’aurez compris, le bardage se révèle une alternative aux enduits et autres crépis, qui offre une multitude de matériaux, de couleurs, de poses, et donc une créativité sans limite, pour habiller et animer vos façades.

 

Alors sautez le pas, et contactez votre courtier en travaux de La Maison Des Travaux, pour échanger sur votre prochain projet de ravalement.